Jean-Georges Dupuy est né le 11 septembre 1888 en Gironde. Mobilisé le 3 août 1914 dans le 49e régiment d'infanterie, il est soldat puis brancardier en 1916. Il participe aux combats de Verdun, de Craonne, de Montmirail et reçoit plusieurs citations. Il est démobilisé en 1919 et reçoit la croix de guerre. Il décède en 1962. || Livret militaire. Carnet de notes manuscrit. Citations à l’ordre du 49e régiment (20 juin 1917 ; 3 juin 1918 ; 16 juillet 1918 avec une retranscription) ; citations à l’ordre de l’armée du régiment n° 230 (19 mars ; 18 septembre 1919). Cahier journalier tenu par son épouse Marie, dite Lucie (1896-1936) commence le 3 août à Bayonne ; retranscrit le parcours de Jean-Georges Dupuy au jour le jour grâce à leur correspondance ; aborde aussi le parcours de son père, Jean Cousinet (né en 1869, à Nancy) ; raconte ses déplacements au jour le jour puis fait une note développée des campagnes de 1914 à 1918. Texte manuscrit sur le rôle des brancardiers en 1916. Certificat d’admission pour une allocation aux militaires soutiens de famille pendant la durée de la guerre (Bazas, 31 octobre 1914) remis à Marie Dupuy, née Coignet (belle-sœur ou épouse d’un de ses frères).

Jean Ferdinand Faivre est né le 12 septembre 1891 à Saint-Aubin-de-Blaye. Il part en campagne comme soldat du bataillon de marche du 144e régiment d'infanterie le 31 janvier 1915. Il participe à de nombreux combats dont Le Mesnil-Lès-Hurlus en Champagne (mars 1915), Les Eparges (mai 1915), Notre-Dame de Lorette (mars 1915), Montdidier (31 mars-2 avril 1915). Il est blessé le 23 mai 1915 à Notre-Dame-de-Lorette après avoir été nommé caporal le 15 mai précédent. Il est cité à l'ordre du régiment le 15 avril 1918 puis nommé sergent le 29 avril 1918 au sein du 49e régiment d'infanterie. Il est fait prisonnier de guerre à partir du 9 juin 1918 jusqu'au 9 janvier 1919. Jean Faivre écrit et témoigne de sa vie dans les camps de Cassel, Crossen et Cottbus. Marié à Clémentine Rougier, il devient après guerre directeur de succursale de la Banque de France, notamment celle de Libourne. || Photographie de Jean Faivre entouré de sa section au verso, les noms des Poilus avec, en légende, ceux qui sont morts ou ceux qui ont été blessés ; datée d'avril 1915 à Somme-Vesle. Carnet de notes et récit de la vie de Jean Faivre dans les camps lorsqu'il est prisonnier en 1918. Carte postale-photographie du camp Kriegsgefaugenlager Crossen (Öder). Carte d'alimentation.

Lettre du soldat Boucherau verso