Jean Garat fait partie de la classe 1914 (numéro matricule 1799). Il est appelé à l'activité dès le 9 septembre 1914 et est intégré au 17ème régiment d'infanterie, dans la 25ème compagnie et écrit à sa famille depuis le camp de Valbonne. Il est alors envoyé à la bataille des Flandres puis en Artois. Le 27 mars1915, il est réformé temporairement par la commission de réforme du Rhône pour humatismes poly-articulaires et accidents cardiaques. Il le restera jusqu'en février 1917. Le 21 février 1917, il est affecté au 62ème régiment d'artillerie de défense contre les aéronefs pour rhumatismes et accidents cardiaques. Le 16 septembre 1918, il est affecté au 166ème régiment d'artillerie DM 19594 A3/3, puis, le 1er octobre 1918, il est affecté au 63ème régiment d'artillerie de campagne. Bien que démobilisé définitivement le 14 septembre 1919, il se marie dès le 17 juillet 1919 à Linards avec Anna Zélie Reineix. || Photographies de Jean Garat durant la guerre.

Photographie de Lucien Reineix lors de son incorporation au 9ème bataillon du 63ème régiment d'infanterie en août 1918. || Front

Cartes postales envoyées du front, photos de Léonard Barny avec d'autres soldats. || Léonard Barny, menuisier charpentier est envoyé au front comme son beau-frère Jean Ribière. Pourtant de la classe 1915, le 17 décembre 1914, il est appelé à l'activité. Il est intégré au 122ème régiment d'infanterie. Comme son beau-frère, il prend part à la bataille des Flandres jusqu'en février 1915. Le 1er avril 1915, il est affecté au 416ème régiment d'infanterie avec lequel il va combattre dans le secteur des fort de Douaumont et de Vaux durant la bataille de Verdun en 1916. En 1917, il est dans le secteur de Craonne avant de partir en 1918 pour le front de Belgique. Après la guerre, en 1919, il est classé dans l'artillerie spéciale comme employé des chemins de fer d'Orléans, comme Jean Ribière. Il sera rappelé à l'activité en 1939. Léonard Barny est décoré de la médaille de la Victoire et de la médaille Commémorative.