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Représentation théâtrale au camp de Würzbourg

Représentation théâtrale au camp de Würzbourg. Annotations au verso : Eitiévant, Mourbon, Donsimony, Cany, Corello, Nat (noms des acteurs)

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CONTRIBUTOR

Frédérique Pilleboue

DATE

1915 - 1916

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/73fb1e4e0a1f26ab3225a218eba1146c

Date

1916
1915

Type

Photograph

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1916
1915

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1915

End

1916

Language

mul

Agent

Frédérique Pilleboue | europeana19141918:agent/73fb1e4e0a1f26ab3225a218eba1146c

Created

2019-09-11T08:18:18.503Z
2020-02-25T08:14:21.495Z
2014-01-25 16:39:25 UTC

Provenance

INTERNET

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_12375_attachments_126821

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Henri Cooren au camp de Würzbourg

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Henri Cooren au camp de Würzbourg. Noter les cartes postales, photographies et dessins qui personnalisent ce coin de barraque. Annotations au recto : Le coin de baraque que j'occupais. En captivité fin 1915. J'étais sergent Annotations au verso : Au camp de Würzbourg, 15 août 1916 Un autre exemplaire de cette photographie porte l'annotation suivante : Fin 1915. Comme sergent, je n'étais pas obligé de travailler.

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FRAD059-Histoire de Henri Cooren | prisonnier au camp de Würzbourg

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- Photographies représentant de camp de Würzbourg et les conditions de vie des prisonniers : le théâtre, le lavoir, séances d'épouillage, les baraques, les latrines, l'infirmerie, l'équipe de foot, l'aumonier... - Photographies de Henri Cooren entre 1914 et 1916. - Portrait de la mère de Henri Cooren. - Extraits de l'ouvrage Ceux de 14 de Maurice Genevoix annotés par Henri Cooren à la fin de sa vie. || Henri Cooren, natif de Calais, a tout juste 20 ans quand il est incorporé en 1914. Il raconte qu’il est parti à la guerre en chantant. Il connait le feu le 6 décembre 1914. Nommé caporal, puis sergent en mars 1915, il participe à la bataille des Eparges, et il est fait prisonnier au Bois d’Ailly le 5 mai 1915. Il est resté en captivité jusqu’en 1919, d’abord au camp de Würzbourg (Würzburg, Bavière) puis dans une ferme à Randersacker, non loin de Würzbourg. Pendant sa captivité, il a contracté une pneumonie, puis la grippe espagnole en octobre 1918, et il en est resté sourd. Après la guerre, il a travaillé comme dessinateur en dentelle à Calais. Henri Cooren ne parlait pas de son expérience au front. Il évoquait plus facilement sa captivité, comme une période relativement heureuse. Il avait constitué un album de photographies rapportées du camp. Cet album contient des portraits de sa mère, des portraits de camarades du camp (dont des soldats originaires de Calais), et des photographies qui illustrent la vie des prisonniers en captivité et les activités du camp. A la fin de sa vie, il a annoté cet album avec quelques souvenirs sur la guerre, la captivité ou le devenir de certains anciens compagnons. Ainsi, il raconte qu’il a conduit (dans les années 1920) les parents de son chef de section, l’aspirant Morin, fils du directeur des mines de Liévin, à l’endroit où celui-ci avait été tué au Bois d’Ailly en 1915. « Son corps fut retrouvé dans une fosse, mélangé avec d’autres cadavres. Il fut identifié grâce à sa capote d’aspirant, 5 ou 6 ans après. » Au dos du portrait d’un certain Méninart, instituteur à Auchel dans le Pas-de-Calais, il écrit : « Aux Eparges, il s’était caché (où ? je n’en sais rien) mais il avait été cassé de son grade, et fait prisonnier avec nous, il avait remis son galon de sergent. Nous ne l’avons pas dénoncé (aux Boches, naturellement). » Et il ajoute : « Aux Eparges, nous étions si malheureux (dans la boue et sans ravitaillement) que j’ai vu un soldat, allongé dans la tranchée, se tirer une balle boche avec un fusil boche, dans le pied, en disant : J’en ai marre ! Il devait passer devant un conseil de guerre.» Henri Cooren a également relu et annoté l’ouvrage de Maurice Genevoix intitulé « Ceux de 14 », dans lequel il retrouvait un témoignage de ce qu’il avait lui-même vécu au front à la même période et sur les mêmes lieux. Il a écrit à Maurice Genevoix. Celui-ci lui a répondu, ce dont il a été très touché. Il a souhaité que l’album de photographies et l’ouvrage annoté soient remis à son fils Jean après sa mort.

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Hôpital-infirmerie du camp de Würzbourg

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Hôpital-infirmerie du camp de Würzbourg. Henri Cooren est désigné par une flèche, en convalescence après une pneumonie en 1915.

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