FRAD087_112-Carnets de guerre | correspondance et papiers d'Alexandre Gendillout
Histoire d'Alexandre Gendillout racontée par sa petite-fille. Né en 1879, Alexandre Gendillout était instituteur à Châteauponsac (Haute-Vienne). Sa femme, Marguerite Lajalousie, était également institutrice, dans la même commune. Il prit part à la Première guerre mondiale au sein du 90e régiment territorial d'infanterie, en tant que caporal fourrier, puis fut successivement incorporé à plusieurs régiments d'infanterie territoriale. Il fut nommé adjudant de bataillon le 15 août 1918. Son dévouement et son courage à Verdun, qui lui valurent la Croix de guerre, furent notés sur son livret militaire au moment où il fut libéré de ses obligations militaires. Le 248e régiment d'infanterie, auquel il appartint, fut par ailleurs cité à l'ordre de l'armée pour son héroïsme lors des opérations du Mesnil Saint-Georges, de la crête du Monchel, de Tilloloy et de la prise du passage de l'Oise en 1918 ; Alexandre Gendillout fut alors autorisé à porter la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre. Dès le début de la guerre Alexandre Gendillout entretint une correspondance abondante avec sa femme et ses deux filles. Ses élèves de Châteauponsac lui adressèrent également une carte au début de la guerre. Parmi ses papiers figurent également la retranscription d'un poème intitulé La Fourragère du 248e, œuvre de R. Régis-Lamotte, qui le lui dédia en souvenir, et celle d'une scène théâtrale se déroulant dans les tranchées d'Argonne, intitulée Le Rêve dans la tranchée, œuvre du commandant E. Cros. Alexandre Gendillout relata dès le début du conflit sa vie quotidienne sur le front et ses réflexions personnelles. Il subsiste quatre de ces carnets, d'autres ont sans doute été perdus. Dans l'un d'entre eux, Alexandre Gendillout recopia le carnet de marche d'un soldat allemand du 16e régiment d'infanterie, trouvé dans une tranchée près de Souain, qui lui avait été communiqué par un infirmier. Alexandre Gendillout mourut en 1920, des suites d'une maladie contractée pendant la guerre.
Correspondance d'Alexandre Gendillout ; 4 carnets de guerre ; photographie ; transcriptions d'un poème dédié au 248e régiment d'infanterie et d'une scène de théâtre ; livret militaire ; notes personnelles ; documents officiels.
CONTRIBUTOR
Mme Françoise COURNEDE
DATE
1914 - 1920
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
Quelques notes de route d'Alexandre Gendillout
1 Item
Une double page de l'un des carnets d'Alexandre Gendillout, intitulé Quelques notes de route (2-4 janvier 1915).
FRAD087_089-Correspondance et papiers de Jean Mariaux
1 Item
Jean Mariaux, né en 1893 à Angoulême, était le fils d'Eugène Mariaux, militaire de carrière qui fut après la Première guerre mondiale commandant militaire de la Chambre des députés puis gouverneur des Invalides. Sa mère, Odette Vigneron, mourut jeune, de la tuberculose. Jean Mariaux fit des études de droit et était docteur à 23 ans. Mobilisé au début de la Grande Guerre, il suivit un cours d'élève officier aspirant. Il fut nommé aspirant et incorporé au 20e régiment d'artillerie. Il rédigea son testament avant de partir au combat, le 3 août 1914. Durant le conflit, Jean Mariaux écrivit de nombreuses cartes et lettres à son père Eugène Mariaux, alors lieutenant-colonel, qui participait également au conflit, ainsi qu'à M. Vigneron, d'Angoulême, son grand-père maternel, qui l'avait élevé ; il y évoque sa vie quotidienne au front. Jean Mariaux fut tué le 20 juin 1915 à la ferme de Berthonval (commune de Mont-Saint-Eloi, Pas-de-Calais). Il fut cité à l'ordre du corps d'armée. Il avait écrit ce même jour à son grand-père une carte dans laquelle il le remerciait de l'envoi d'un colis et lui relatait une attaque allemande. Jean Mariaux est inhumé dans le cimetière d'Ecoivres (Pas-de-Calais). Un service funèbre, au cours duquel fut prononcée une allocution de l'archiprêtre de la cathédrale d'Angoulême, fut célébré en sa mémoire en la cathédrale d'Angoulême le 5 juillet 1915. || Correspondance de Jean Mariaux avec son père, Eugène Mariaux, et avec son grand-père, M. Vigneron ; lettres et documents relatifs au décès de Jean Mariaux ; photographie de Jean Mariaux ; photographie de sa tombe ; testament ; allocution funèbre prononcée en sa mémoire.