Photographie sur carte postale photographie d’Eugène Leduc, dans son uniforme.

Documents numérisés aux Archives départementales des Alpes-Maritimes (Archives privées, Grande Collecte) : 1. Photographie de Jean-Baptiste Démoulin, jeune. || Le soldat Jean-Baptiste Démoulin, né le 6 mai 1881 à Villers-en-Cauchies (Nord) est recruté dans le Nord (bureau de Cambrai), classe 1901, matricule 2295 et il intègre le 60e bataillon de chasseurs à pied. Il décède le 11 juillet 1915 à Souchez (Pas-de-Calais) et est enterré à Notre-Dame de Lorette à Ablais-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais). Sa veuve et ses quatre enfants en bas-âge sont évacués en Hollande. Il s'agit du grand-père maternel de la déposante.

Eugène Alexandre Coffinet, maçon, est né en 1877 aux Marets, en Seine-et-Marne. Agé de 37 ans, il est incorporé au 34ème régiment d'infanterie territoriale, 3ème bataillon, 10ème compagnie. Il se rend d'abord à Provins où il doit être conducteur de chevaux et de voitures. Durant les mois d'août et de septembre, Eugène Coffinet reste à l'arrière et s'occupe de travaux de campagne, fait des exercices de tirs et peut sortir faire quelques visites. Les régiments d'infanterie territoriale servent au 1er août 1914 à incorporé des hommes trop âgés (ayant entre 35 et 40 ans) et qui sont considérés comme plus assez entraînés pour être intégrés à l'armée active. Ces régiments devaient donc ne pas être placés en première, mais se charger de la police des lignes frontières, de l'occupation des forts. Cependant, face aux pertes considérables, ces régiments sont peu à peu envoyés en première ligne et les plus jeunes de ces territoriaux (également nommés les Pépères) sont intégrés à l'armée active. Eugène Coffinet est alors envoyé à la bataille des Flandres puis sur le front de l'Artois me avec le 149ème régiment d'infanterie, dans la 25ème compagnie, 5ème section. Le 11 novembre 1914, il écrit sur son carnet que sa compagnie est en première ligne à 200 mètres des Boches puis en décembre 1914, il se retrouve dans une ranchée à 50 mètre des Boches. En 1915, il explique que 5000 obus ont été tiré dans la journée. Le 31 mars 1915, il est tué à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais). A titre posthume, il reçoit trois médailles militaire et le diplôme de Mort pour la Patrie est remis à sa famille. Il laisse un carnet de récit de la guerre vécue au jour le jour. || Carnet de récit de guerre, médailles, diplômes.