FRAD007_065_Adrien et François Rey | deux frères
Adrien-Joseph Rey (1884-1964) et François-Henri Rey (1887-1916) sont deux frères originaires de Chanéac en Ardèche, partis tous les deux sur le front. L’aîné est marié à Séraphine, qui décède en janvier 1919 de la grippe espagnole. François est célibataire.
Les deux frères s'écrivent beaucoup ainsi qu'à leurs parents à Chanéac et à leurs sœurs. François, déjà blessé début 1916, repart sur le front. Il écrit une lettre à sa sœur le 14 décembre 1916 où il « va en première ligne ce soir ». Il meut le 17 des suites de ses blessures. Un camarade écrit à la sœur les derniers moments de son « frère », blessé gravement lors de la bataille du 15 décembre.
Adrien ira sur le front oriental à Salonique et reviendra. Veuf il élèvera son fils, Germain.
Lettres et photos envoyés du front à la famille.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de l'Ardèche
DATE
1914 - 1917
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Henri-François Rey
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Dernière lettre de François Rey, envoyée du front le 14 décembre 1916 ou il va monter en 1ère ligne. Il est blessé le lendemain et meure le 17.
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Photographie de convalescents à Valence, François Rey est le premier sur la gauche au premier rang (croix)
FRBMAN-013-Les deux frères François et Jean-Baptiste Moreau
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François et Jean-Baptiste Moreau étaient deux frères originaires de Saint-Martin-du-Bois (Maine-et-Loire) et qui étaient tous deux installés comme pépiniéristes à Guernesey où ils s'étaient mariés et avaient eu chacun trois enfants. Ils ont été appelés ensemble sous les drapeaux, partant d'Angers le 3 septembre 1914, avec le 135e régiment d'infanterie. Ils trouvèrent la mort dès le 27 septembre 1914, tous les deux, à Prosnes (Marne). Leur famille a hérité d'un journal de guerre à deux mains (François figure sur la page de gauche, Jean-Baptiste sur la page de droite) copié dans un petit carnet. Celui-ci est sans doute une copie de deux carnets ayant appartenu à chacun des deux frères, car il est écrit de la même main, et à certains moments, les frères ayant été séparés, ils n'ont pu le rédiger ensemble ; mais il constitue un bel hommage à leurs destins parallèles. La fin du carnet coïncide avec leurs décès ; mais ils avaient eu la prescience de leur mort prochaine, car la dernière page contient les adieux de François à ses proches. Ils seraient enterrés à Sillery, près de Reims. || -1 carnet contenant le journal de guerre des frères Moreau -1 carte postale envoyée le 6 septembre 1914 de Semoy (45) par François Moreau à ses parents