FRAD087_093. Martial Léon Chauvier | soldat d'infanterie coloniale.
Martial-Léon Chauvier, tapissier de métier, est appelé le 8 octobre 1913 et arrive au 172e RI, comme soldat de 2ème classe. Il y reste jusqu'au 8 octobre 1916, date à laquelle, il est affecté au 171e RI. A partir du 24 janvier 1917, il intègre le 4e régiment d'infanterie coloniale, puis le 7e Bataillon Tirailleur et Mitrailleur Indo-Chinois, ce jusqu'à sa démobilisation le 26 août 1919. La citation à l'ordre du 38e RI colonial le 30 mars 1917, le dit on soldat, qui s'est très bien comporté au cours des combats auxquels il a prit part en Alsace, en Argonne et sur la Meuse.
Il est évacué deux fois du front français pour maladie: une première fois le 30 mars 1916, pour angine, à hôpital de Châlons-sur-Marne puis pour appendicite, le 5 mai 1916 et évacué à l'hôpital de Dax. Il est ensuite rapatrié de Salonique pour cause de paludisme.
Carnet de travail (tapissier) dans lequel il a noté son parcours militaire, photos, cartes postales, fascicule du 38 RI, feuille de route.
CONTRIBUTOR
M. Jean-Pierre Brun
DATE
1913-10-01 - 1919-08-26
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Photo de la compagnie de Martial Chauvier | en Macédoine-Serbie.
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Photo de groupe et au recto correspondance de Martial-Léon avec ses parents. Souvenir de Macédoine-Serbie. Martial-Léon est identifiable par une croix (casque et fume la pipe). || Front
Photo de Martial Chauvier envoyée à ses parents et à sa soeur.
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Photo envoyée en double exemplaire à ses parents et à sa soeur (non datée). Martial écrit au verso de la carte envoyée à ses parents: Chers parents, je suis toujours en bonne santé et ne me fais pas de bile, comme vous pouvez le voir sur la carte. Nous arrivions des avant-postes au moment où l'on nous a pris. Vous ne diriez pas que nous venons de recevoir des marmites sur la gueule et il en tombait...J'attends de l'argent. J'ai été obligé de faire arranger ma montre que j'avais cassée en faisant du plat-ventre, ce qui m'a coûté 100 sous. Ils le font sentir quand on a besoin de quelque chose et puis j'ai posté mes cartes. J'en avais pris 6 de chaque à 3 sous pièce, ce qui fait qu'il ne me reste plus rien. J'ai même emprunté aux copains. Votre fils qui vous embrasse. Signé Léon. || Front
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