FRBNBU-163 Francisque Majesté porté disparu
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Francisque Louis Majesté (grand-père paternel du contributeur) originaire d'une famille de distillateurs d'Ornans(25) fut incorporé au 94ème régiment d'infanterie (n° de matricule 04518 et 5191) comme sergent fourrier. Il exerçait avant la guerre le métier de comptable. A partir du 19 septembre 1914, sa famille ne reçut plus aucune nouvelle de lui. Il sera porté disparu à Baconnes (Marne) jusqu'à ce qu'en 1919 un de ses camarades confirme à son épouse sa blessure et sa disparition. Son corps ne fut jamais retrouvé.
CONTRIBUTOR
Michel Majesté
DATE
1914 - 1920
LANGUAGE
fra
ITEMS
7
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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02 Confirmation du décès de Francisque Majesté
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Lettre de Camille Polin (adjudant appartenant au même RI que Majesté) adressée à Blanche Majesté le 24 janvier 1919 lui racontant les circonstances des dernières heures de son mari qui, blessé à la jambe durant une bataille, semble avoir été tué pendant son transport en ambulance. A cette lettre est joint le procès-verbal de 1917 où ce sous-officier témoigne de la véracité de son récit.
01 Avis de disparition de Francisque Majesté
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Six avis de disparition envoyés par l'armée à la femme de Francisque Majesté, Blanche, qui cherchait désespérément à obtenir des renseignements sur son mari. Mariés le 7 décembre 1912, ils venaient d'avoir un enfant le 11 novembre 1914. N'étant pas en bon terme avec sa belle-famille, Blanche Majesté a dû se battre pour conserver la garde de son fils. Femme de poigne, elle militait comme suffragette. Elle se remariera en 1920.
FRAD059-08 Porté disparu à Verdun
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Il s’agit d’un ensemble comprenant des photos, des dessins, du courrier, des articles de journaux réunis dans un classeur. || Georges Ratel, grand-père de la contributrice, né le 10 décembre 1883 et mort en 1978, a constitué un album plein de sensibilité pour retracer les événements les plus marquants de sa vie, en particulier la période de la guerre. Georges Ratel, d’origine normande (sa mère vit à Rouen), habite Paris. Marié, père d’une petite fille, il a fait 2 ans de service militaire avant la guerre, puis est mobilisé et entame une longue correspondance avec son épouse Marthe. L’album constitue pour cette période une sorte de parallèle entre la vie domestique, à l’arrière du front, illustrée par de nombreuses photos familiales et la vie des combattants. Tandis que son frère Lucien fait partie de l’armée d’Orient, Georges est envoyé sur le front occidental. En 1915, il est dans le Pas-de-Calais, puis il part à Verdun. La bataille de Verdun marque un tournant ; en effet, Georges est tout d’abord porté disparu. Par de nombreuses lettres affectueuses, la famille entoure la malheureuse Marthe d’une vive sollicitude dans ces moments d’incertitude, de chagrin et de crainte. De son côté, le chef de bataillon de Georges envoie lui aussi plusieurs lettres à Marthe Quand la famille finit enfin par recevoir des nouvelles de Georges, c’est pour apprendre qu’il a été blessé à la tête par un éclat d’obus et qu’il a été fait prisonnier. Georges reprend alors la correspondance avec son épouse, ils s’échangent des photos. A l’issue de la guerre, Georges attend 1954 pour recevoir la médaille militaire et 1977 pour la Légion d’honneur. Le classeur illustre le vécu de Georges et de sa famille, tel que lui l’a ressenti, avec ses chagrins, ses fiertés et ses amertumes. Par ailleurs, ont été recueillis des documents (cartes postales, photographie) qui concernent Lucien qui a fait la guerre en Orient jusque 1921 et dont le destin a pris une tonalité plus sombre : travaillant à Rouen dans une banque, il s’installe ensuite à Drancy, comme responsable d’un magasin de vêtements. Sans enfant, il perd sa femme jeune et se suicide en 1956.