Georges Prudon est sergent dans le 330e Régiment d'Infanterie à 30 ans en 1914. Il décède le 24 août 1914 à Spincourt dans la Meuse, tué à l'ennemi. || Plusieurs pièces de correspondance : -lettre du 5 août 1914 à ses parents et sa femme depuis Mayenne -Lettre du 6 août 1914 à ses parents et sa femme depuis Mayenne -Lettre du 7 août 1914 à sa Kiki chérie depuis Mayenne -Lettre du 8 août 1914 du secrétaire particulier du roi d'Espagne, pour avoir des nouvelles de Georges Prudon -lettre du 24 août 1917 de Madame Prudon demandant des précisions sur la remise de la plaque d'identité de Georges Prudon -lettre du 27 août 1917 à propos des précisions sur la remise de la plaque d'identité de Georges Prudon || || Lettre du secrétaire particulier du roi d'Espagne à propos de Georges Prudon le 5 juin 1915. || Letter || Georges Prudon

Un carnet de guerre de Didier Cadet du 20 juillet 1915 au 9 mars 1915. Second carnet de guerre du 20 juillet 1916 au 5 février 1918. Citation à l'ordre du Régiment. Une lettre. Coupures de presse. || Didier Cadet, né le 27 juin 1877 à Paris. Mobilisé le 2 août 1914, il devient caporal, Sergent puis Sous-lieutenant du 18e Régiment Territorial d'Infanterie. Il s'illustre notamment lors des travaux effectués sur la première ligne du front de la Somme entre octobre et novembre 1916, ce qui lui vaut des citations. Il est nommé lieutenant du 82e Régiment Territorial d'Infanterie le 9 septembre 1918.

Histoire relatée par M Barbisier journaliste de l'Est Républicain qui raconte l'anecdote qui est arrivée à M Chenu Armand Instituteur et mon arrière-grand père. C'était pendant la première quinzaine de mai 1916. Ma compagnie la 8e du 42e R.I., commandée par le lieutenant de Vaulchier, occupait le ravin des Fontaines, à moins de 200m au nord du fort de Vaux. Dissimulés dans de précaires cahutes de pierres, nous restions invisibles durant la journée. Je sortis un soir au crépuscule pour me détendre. je vis alors un petit boite en merisier pleine de tabac à priser. J'en reniflai une pincée sans savoir pourquoi. A cet instant, apparu des brancardiers divisionnaires qui allaient essayer d'atteindre la digue de l'étang de Vaux (extrême première ligne). Je ne connaissais pas ces hommes. Quand le dernier arriva à ma hauteur, je lui dis : Hé, vieux, veux tu une prise ? L'homme accepta et conserva la tabatière. Trente ans plus tard, en janvier 1945, deux officiers français vinrent à me demander l'hospitalité à Miserey-Salines (Doubs) pour une nuit. Ne disposant que d'une chambre, j’accompagnai les deux lieutenants chez M Pernodat, à Miserey. M Pernodat nous reçut très gentiment et apporta la bouteille de mirabelle sur la table. Nous parlâmes. A un certain moment, je racontai ma petite histoire de tabatière. M Pernodat me regarda fixement, les coudes sur la table et les poings serrés.ENfin n'y tenant plus, il se leva d'un bon et s'écria : Ta tabatière, c'est moi qui l'ai reçue en cadeau au ravin des Fontaines, au mois de mai 1916 et j'étais brancardier de la 14e division. Il arracha presque le tiroir de sa commode et en sortit la petite boite. Le brancardier inconnu à qui j'avais fait don sur le front 1916, c'était M Pernodat,à l'époque mon voisin de Miserey.... mais il avait fallu 29 ans pour que nous nous retrouvions. Aujourd'hui M Pernodat est mort, mais ses fils ont conservé la précieuse tabatière, témoignage de la fraternité entre poilus. N'est-elle pas émouvante l'histoire de mon correspondant BARBISIER