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FRAD085-088 Au combat pour la 1ère fois | le 31 déc. 1914

Carte postale, adressée à sa mère et sa sœur le 31 décembre 1914 depuis Atton (Meurthe-et-Moselle, France).
Joseph Louis, fils de Pierre Joseph Cochard et de Rosalie Euphrosine Denis, est né aux Aubiers aujourd’hui Nueil-les-Aubiers (Deux-Sèvres, France) le 28 octobre 1886 et il y est décédé le 30 décembre 1974. Incorporé au 114e régiment d’infanterie, il est mobilisé le 4 août 1914. Le 31 décembre 1914, il écrit à sa famille que, même s’il subit les bombardements régulièrement, il ne s’est encore battu qu’une seule fois. Cela a duré une heure, durant laquelle les Allemands se sont approchés à un kilomètre des Français et ont échangé quelques coups de fusils. Le 21 avril 1916 il passe au 232e régiment d’infanterie. Il est blessé en 1917, en Champagne ; il souffre de plaies multiples du crâne par éclats d’obus. Lorsqu’il reçoit sa médaille militaire en 1956 il est ainsi cité : « Soldat brave et dévoué. A été grièvement blessé à son poste de combat le 24 mai 1917 à Mont Cornillet ».

Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental
48.890533,6.088963000000035
Atton (Meurthe-et-Moselle, France)
Postcard
Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels
Carte postale, adressée par Joseph Cochard à sa mère et sa sœur le 31 décembre 1914 depuis Atton (Meurthe-et-Moselle, France).

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CONTRIBUTOR

Boissinot

DATE

- 1918

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
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METADATA

Creator

Joseph Cochard

Source

UGC
Postcard

Contributor

europeana19141918:agent/d991e7b5c125e635c98c5c8e9538f912

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918
1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914
Thu Jan 01 00:19:32 CET 1914
Tue Jan 01 00:19:32 CET 1918
Tue Jan 01 00:19:32 CET 1901

End

1918
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Tue Dec 31 00:19:32 CET 1918
Sun Dec 31 01:00:00 CET 2000
Sun Dec 31 00:19:32 CET 1933

Language

mul

Agent

Joseph Cochard | europeana19141918:agent/1ad2385724c5b408f256f89a877428f6
Boissinot | europeana19141918:agent/d991e7b5c125e635c98c5c8e9538f912

Created

2019-09-11T08:49:37.463Z
2019-09-11T08:49:37.436Z
2014-04-02 06:43:10 UTC
1914-12-31
2014-04-02 06:53:10 UTC

Provenance

FRAD085

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_14796

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Dreux 10h du soir Mon cher papa Alfred Ma chère petite maman Mon cher Henri Mes préparatifs sont terminés : nous partons demain Dimanche pour une destination inconnue, le premier bataillon embarque à 4 heures du matin, le second dont je fait partie à 6h29.J’ai tout lieu de croire que ma division, la 54éme, va être incorporée à l’Armée du Nord. Est ce que nous nous rendrons sur la frontière de Belgique ou du Luxembourg: les officiers ont en effet reçu des cartes d’état major de la région de Mézières, de Strasbourg, de Mayence et de Mulhouse ; D’autre part j’ai quelques renseignements du vaguemestre qui doit diriger la correspondance vers les emplacements respectifs des Corps d’Armée. Avant de quitter Dreux pour entrer dans l’inconnu, je veux vous dire, mes bons aimés, un au revoir sinon un adieu. Ne croyez pas que je sois désespéré : j’envisage au contraire l’avenir avec beaucoup de calme, avec un calme stoïque digne de celui qu’a montré Georgette au moment terrible de la séparation cruellement indicible, il faut le regarder ainsi, bien qu’il soit sombre, parce qu’il est sombre, car notre cause est juste et la victoire nous est assurée. Certes le départ fut dur, mon pauvre père que je n’avais jamais vu pleurer sanglotait éperdument dans mes bras, secoué de spasmes nerveux ; ma mère m’étreignant dans le jardin sans voix et ses larmes, ma femme, ma pauvre et douce et chère femme, ah non, jamais je n’ai vécu des heures aussi horribles, jamais, même au moment suprême ! Vous dirai je que j’ai mis 24h pour aller de Tours à Dreux, que j’ai passé une nuit sur une botte de paille dans la salle d’attente de la gare de Chartres, que le 101éme a eu Jeudi un départ touchant. Alors que durant le défilé du régiment vers la gare, les officiers du 301 restant deux jours encore, embrassaient les camarades partant au feu, que j’emporte sur moi, dans ma cantine et mon étui de revolver, plus de 200 cartouches et que, je vous le jure, j’en ferai bon usage ? Moments inoubliables ou un homme de 55 ans s’engage au 1er Cuirassiers aux côtés de son fils, ou un vieillard de 60 ans déjà, réclame un escadron dans les dragons et l’obtient, ou des hommes mariés pères de 4 enfants et devant rester au dépôt, demandent à partir et s’enrôlent dans nos compagnies, moments inoubliables aussi par la couardise de ceux qui pleurent, j’en ai vu, pour ne pas aller se faire trouer la peau sous le feu des Prussiens !! Lundi 9 Août, 5 heures du soir : Mon régiment a débarqué à 5 heures à Charny, chef lieu de canton, un peu au Nord de Verdun et cantonne actuellement dans un village lorrain de la Meuse, à Ornes, un peu à l’Ouest d’Etain, à 30km de la frontière du Luxembourg et de la frontière allemande ; on dit, mais c’est un on dit, que nous avons devant nous le 6éme Corps de Couverture et le 4éme, auquel j’appartiens et dont nous formons les réserves. Quoiqu’il en soit nous ne savons rien de précis et c’est juste puisque la concentration reste secrète. Le canon s’entend très bien d’ici ! tout marche relativement bien, les troupes ont du mordant, elles débordent même parfois leurs officiers qui, plus circonspects, veulent les retenir…mais le grand coup de chien n’est pas encore donné. Ce matin une batterie allemande s’est rendue sans tirer un coup de canon, le fait a été annoncé par un commandant d’Etat Major venant du théâtre des opérations et allant vers Verdun. On cite ici chez les habitants, vrais Lorrains à l’accent très, très lorrain une aventure très drôle, 3 chasseurs français en reconnaissance s’arrêtent à la lisière d’un bois qu’ils traversaient ; ils aperçoivent une douzaine de Uhlans, ils mettent pied à terre, et, dissimulés, font un feu coup par coup qui abat quatre adversaires ; ceux ci croyant avoir à faire à de l’infanterie, descendent de cheval pour s’égailler en tirailleurs, nos chasseurs se remettent alors en selle et chargent, dispersant ou tuant le reste de la troupe. Pour mon compte personnel, si j’entre en territoire allemand, mon rôle est tout trouvé : je suis destiné aux postes d’examen, aux avants postes, aux reconnaissances. Georgette restera à Montrichard, chez mes parents, ou plus exactement à la ferme de la Charmoise avec eux, chez une tante dont le mari a rejoint ! elle y sera très bien. Ce fut mon désir : j’aime mieux la savoir loin du théâtre des opérations, dans un pays moins surexcité que dans l’Est, sans aucun besoin, même d’argent : j’ai fait à mes parents et à elle, c’est à dire au groupe de trois personnes, la délégation de la moitié de ma solde de campagne : je n’ai pas besoin de beaucoup d’argent puisque les officiers touchent les mêmes vivres que la troupe ; au reste, nous avons acheté pour la compagnie pour 120 frs de conserves (nous avons un cuisinier, charcutier de métier). Mes bien chers, écrivez moi, en franchise postale, aussi souvent que vous le pourrez, à l’adresse suivante :M. Camille Galloux Lieutenant au 30éme régiment d’infanterie 22 Cie, 107éme Brigade 54éme Division, 4éme Corps d’Armée. Pour moi je le ferai chaque fois que la fatigue et les loisirs me le permettront. Je vous envoie mes doux baisers, mes très chéris, les baisers de celui qui voudrait bien revivre ces deux ans de félicité et en sent maintenant tout le véritable prix. 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