FRAM - Albert et Charles Rauch
Carte postale, lettre censurée avec contenu de la partie censurée, carnet de chansons, Guide du permissionnaire, citations d'Albert Rauch, photographies, extrait carnet d'instruction militaire de Marius CHIBRAN
M. RAUCH nous a confié des documents relatifs à son grand-père, Albert Rauch et à son grand oncle, Charles Rauch, le frère d'Albert.
Leur père,Auguste, qui habitait SAVERNE (ZABERN)quitte l’Alsace en 1880 à l'age de 20 ans après que cette région soit devenue allemande en 1873 (pour ne pas faire son service militaire en Allemagne). il va exercer son métier serrurier à NANCY, EPINAL, GRANDRUPT, VARVILLE jusqu'en 1890 puis s’installe au Havre (voulait-il émigrer vers les Amériques?). il se marie avec Marie RABECQ le 30 juillet 1892 sous nationalité allemande (sic). Charles nait en 1893 et est allemand comme ses parents. La famille sera naturalisée française le 19 mars 1894. Le 2ème fils Albert nait français en 1895.
Auguste RAUCH ouvre une serrurerie au 236 route de Normandie au Havre (maintenant avenue Aristide Briand depuis 1932)qui poursuit encore son activité de nos jours et reste gérée par les arrières petits fils d'Auguste.
Lors de la Première Guerre mondiale, Albert et Charles sont tous les deux mobilisés dès août 14. Charles est fait prisonnier en Allemagne le 14 septembre 1914 et ne rentre qu’à la fin du conflit. Des documents telles que cartes postales, carnets de chansons et surtout livret de 38 lettres recopiées sont disponibles ainsi que une lettre censurée (voir les documents).
Albert part le 9 septembre 1915, en tant que sapeur-mineur au 21e Régiment du Génie. Il est cité à l’ordre de la 3e Division du 1e Corps d’armée colonial le 25 juillet 1918 pour faits de bravoure, notamment pendant la bataille du Chemin des Dames (cette distinction fait l'objet d'un article dans le journal le petit Havre du lundi 12 août 1918. Après l’Armistice, il est affecté aux troupes françaises d’occupation en Allemagne et sera démobilisé à Fécamp en septembre 1919.
Albert a reçu la croix de guerre puis de multiples distinctions et diplômes dans le cadre de sa vie culturelle havraise dispensée après la grande guerre.
Marius CHIBRAN, soldat ami d’Albert et Charles Rauch, a laissé 2 carnets d’instruction militaire portant sur des armes à feu et en particulier un fusil extrêmement détaillé au travers de nombreux croquis coloriés.
carte postale présentant Charles RAUCH dans son habit militaire tel qu'il était habillé lors de sa captivité
CHARLES RAUCH en militaire
Diary
un des personnages se nomme Louis RIGAUD
DUISBURG en allemagne
L'appel après le combat
texte écrit par Charles RAUCH, relatant un fait de guerre
Prisoners of War
Il s'agit d'une lettre envoyé le 11 nov 17 par Charles, prisonnier de guerre à DUISBURG. cette lettre a été fortement censurée mais comme il prenait soin de faire une recopie de son écrit, on a le texte censuré qui est présenté dans la page jointe.
Lettre censurée
CONTRIBUTOR
RAUCH Jean-Marie
DATE
- 1919
LANGUAGE
fra
ITEMS
28
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAM - Charles Maurey et Alfred Garnier
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Mes deux grand-pères se sont connus pendant leur service militaire en 1911 à Saint-Maixent l'Ecole au 114e Régiment d'infanterie. Ils ont été mobilisés ensemble en 1914.Ils faisaient de la musique tous les deux au sein du régiment. Alfred Garnier (1891-1981) jouait du saxophone et Charles Maurey (1890-1965) de la clarinette. Ils étaient tous les deux brancardiers. Ils ont notamment combattu à Verdun. Le régiment a obtenu quatre citations, dont une pour la bataille de la Cote 304 à Verdun. Charles Maurey a eu une permission en août 1918, il est revenu du front pour se marier avec Marie-Louise Aumasson. Charles Maurey et Alfred Garnier ont tous les deux été gazés. Je me souviens que mon grand-père me racontait que lorsqu'il n'avait plus d'eau potable dans les tranchées, il urinait dans un récipient, ajoutait de l'eau de Javel et buvait. || 7 photographies où sont notamment présents Charles Maurey et Alfred Garnier. 2 photographies d'objets réalisés pour leur fiancée : un coupe-papier réalisé par Alfred Garnier pour Marie-Adèle Chaboussant et une bague réalisée par Charles Maurey pour Marie-Louise Aumasson.
FRAM-34200-SETE-041 Gustave | Charles | Anatole | Albert AUGIRON
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EUROPEANA 34200-041 CROUZET Vincent Gustave, Charles, Anatole AUGIRON est le grand-père maternel du contributeur. Né le 28 octobre 1884 à Thouars (Deux Sèvres) et décédé à Béziers le 22 février 1966 ; Fils d’Anatole, Auguste AUGIRON et de Marie-Louise DEBROU. Profession : typographe Il a eu 3 enfants (1 fille et 2 garçons), 8 petits enfants (une fille et 7 garçons). et 3 arrières petits enfants (1 fille et 2 garçons). Numéro matricule de recrutement : 1 130 Il a incorporé le 60ième régiment d’infanterie le 8 octobre 1905. Il a renoncé le 24 mai 1906 au bénéfice de sa dispense (art21 « petit fils unique de veuve ») il est mobilisé en qualité de Sergent Major au 60ème régiment d’Infanterie (Recrutement de Parthenay). Il affirme être le premier combattant (et volontaire) de la guerre : « étant déjà premier combattant de France, - pour, quoique sous-officier comptable à l’abri par cela de beaucoup de risques, mis, de préférence à un officier, sur ma demande implorante à la tête d’une section (composée d’une partie d’hommes qui étaient encore en veston quarante cinquante heures auparavant), lancée en reconnaissance en terrain inconnu et alors ennemi, sans appuis latéraux, sans soutien d’artillerie ou autre, avoir enlevé Alt-Montreux (Alsace) à la baïonnette, le 4 août 1914, peu après midi. Page 8 Bulletin d’information particulière octobre 1961». Blessé au combat de Dernach-Mulhouse (Alsace) le 19 août 1914, il refuse le 20 août de se laisser évacuer. Il est médaillé militaire le 28 août 1914. Déclaré « Tué à l’ennemi », lors d’une des premières batailles de la 1ière guerre mondiale (3 000 morts) à Proyart (Somme) le 29 août 1914, après avoir obtenu de sa troupe le sacrifice à peu près total. Il a été relevé par les allemands le second jour et laissé par terre 7 autres jours. Il a reçu une balle dans la mâchoire qui lui a sectionnée une partie de la langue. Il a été en réalité très grièvement blessé et fait prisonnier, sauvé par une infirmière allemande et transporté dans les hôpitaux allemands. Déclaré « Tué à l’ennemi », il n’a pas eu pour cette raison selon lui de citations pour ce qui s’est passé le 4 août 1914 et le 29 août 1914. Il fait une tentative d’évasion le 8 août 1915 et est repris le jour même « dissimulé dans les buissons de la rampe du bâtiment IV) » comme l’indique la copie du jugement (qui date du 9 octobre 1915, page 3). Condamné à une peine de droit commun, il est interné le 15 janvier 1916 au fort IX à Ingolstadt en Bavière. Il a fait plusieurs autres tentatives d’évasion mais sans succès. En mars 1916, il refuse de passer en Suisse comme grand blessé pour laisser la place à des blessés plus mutilés que lui. 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Médaille des Évadés le 28 octobre 1927 Croix de guerre 14-18 avec palme le 13 avril 1919 Chevalier de la Légion d’Honneur le 25 décembre 1929 Médaille Interalliés Officier de la Légion d’Honneur le 2 décembre 1958 en qualité de capitaine du Génie Durée des services militaires (Active et réserve) : 37 ans 11 mois 21 jours Durée des campagnes : 5 ans, 1 mois, 27 jours Durée totale des services et campagnes : 43 ans, 1 mois, 18 jours || || Fiche matricule de Gustave, Charles, Anatole AUGIRON || Official document || Fiche Matricule de Gustave, Charles, Anatole AUGIRON, grand-père maternel du contributeur || || Fiche Matricule de Gustave, Charles, Anatole AUGIRON, grand-père maternel du contributeur || Official document || || Jugement de Gustave AUGIRON et de deux de ses camarades pour tentative d'évasion. || Copie du jugement dans l'instruction ouverte contre 3 prisonniers français pour désobéissance || Ingolstadt (Allemagne) || Prisoners of War || Official document || Copie du Jugement de Gustave AUGIRON et de deux de ses camarades pour tentative d'évasion. || || Photograph || Photographie de Gustave, Charles, Anatole, Albert AUGIRON || Portrait de Gustave AUGIRON, Officier, Chevalier de la légion d'Honneur, grand-père maternel du contributeur Vincent CROUZET || Gustave, Charles, Anatole, Albert AUGIRON || Prisoners of War || || Certificat du 2 janvier 1919 attestant que le sergent major AUGIRON a été fait prisonnier le 29 août 1914. Gustave AUGIRON a été déclaré « Tué à l’ennemi », lors d’une des premières batailles de la 1ère guerre mondiale à Proyart (Somme) le 29 août 1914. Il a été dans l'obligation après guerre de prouver son identité. || Certificat attestant que le sergent major AUGIRON a été fait prisonnier || Official document || Gustave AUGIRON || || Le Conseil d'administration du 60ème régiment d'infanterie informe M. AUGIRON que le Maire de Thouars (Deux Sèvres) a été invité à rectifier le registre d'Etat civil afin de endre légalement la vie à ce dernier qui avait été déclaré tué à l'ennemi. Pour pouvoir épouser la sœur de sa marraine de guerre M. AUGIRON a dû justifier de son existence et faire modifier son acte de naissance où figurait sa présumée mort au combat. || Official document || Prisoners of War || Gustave AUGIRON || Lettre du Conseil d'administration du 60ème régiment d'Infanterie || || Soldat Jacques BAEHR || Réponse du 23 octobre 1918 du Ministre plénipotentieire au sergent Major AUGIRON || Official document || Prisoners of War || Lettre du ministre plénipotentiaire chargé du service des prisonniers de guerre à l'Ambassade de France, Jacques Pieyré. Réponse à la demande de renseignement du sergent major AUGIRON concernant l' inculpation d'un prisonnier de guerre Jacques BAEHR. || || Official document || Gustave AUGIRON || Prisoners of War || Afin d'épouser la sœur de sa marraine de guerre M. AUGIRON a dû justifier de son existence et faire rectifier son acte de naissance où figurait la date de sa mort Tué à l'ennemi à Proyart (Somme) le 29 août 1914. Il se marie à Thouars le 31 mai 1919 avec Renée, Alice, Jeanne HUSSONNOIS. || Extrait de Naissance du Greffe du Tribunal du 29 avril 1919 || || Official document || Attestation Port du ruban pour les blessés de guerre || Gustave, Charles, Anatole AUGIRON || Attestation donnant droit au port du ruban avec étoile émaillée rouge constituant l'insigne spécial pour les blessés de guerre || || Gustave, Charles, Anatole, Albert AUGIRON || Un certificat d'obtebtion de la médaille des évadés du 28 octobre 1927 et le visuels de la médaille recto verso || Prisoners of War || Certificat du 28 octobre 1927 et Médaille des évadés || Official document